Ça y est, même si la France a été particulièrement longue à la détente en la matière ! C’en est bientôt fini de la lettre de motivation et de son corollaire le CV bien organisé avec l’hyper cohérence du parcours ! Cela vous choque ? Avez-vous récemment publié une offre sur Linkedin ?
Voici quelques clés pour comprendre le candidat 2.0, son comportement et les compétences que vous devriez creuser lors des entretiens.
Postuler en 1 clic
Aujourd’hui, le candidat 2.0 postule en 1 clic.
En tant que chef d’entreprise, nous nous sommes interrogés avec mon associé sur cette évolution. Surpris il y a quelques années de cela, de ne plus voir de candidature formalisée. Vous savez, la candidature à l’ancienne : lettre de motivation et curriculum vitae (LM+CV). Et nous nous demandions si la candidature était ou non sérieuse quand la personne avait manifesté un intérêt pour notre annonce, sans plus d’info.
Et bien oui, le 1er clic est la première manifestation d’un début d’intérêt pour votre offre. C’est un peu comme une mise en favori lors d’un parcours e-commerce. Cela ne veut pas dire qu’on va acheter, mais bien qu’on est intéressé.
Entre savoir-faire et savoir-être : l’arbitrage du candidat 2.0
Pour les générations actuelles, le savoir-faire (avoir des connaissances et les appliquer) n’est plus qu’une formalité. C’est quelque chose qu’on peut acquérir plus ou moins facilement en quelques temps d’intégration à l’entreprise. Comme pour les enfants qui n’apprennent plus par cœur pour constituer une base de connaissances mais sauront trouver l’information sur le web. Internet, l’apprentissage empirique « sur le tas » (la pratique) et la formation vont donc être les sources principales de l’acquisition du savoir-faire.
A la faveur du savoir-être
Le savoir-être est, en effet, l’élément de profil n°1 à identifier lors du recrutement.
Je vous invite à écouter ce podcast fort sur le sujet du recrutement, interview de la recruteuse Sandra Bareil par Ludovic Salenne.
👉Le Podcast, c’est ici https://www.ludosln.net/podcast-011-sur-le-terrain-avec-sandra-bareil/amp/.
Le savoir-être, c’est avant tout une kyrielle de capacités et qualités qui vont illustrer la façon dont le candidat de comporte dans l’environnement professionnel. On l’appelle en anglais soft skills, opposées aux connaissances métier et savoir-faire (hard skills).
En voici certaines pour rappel :
Savoir
-> communiquer (donc s’exprimer clairement)
-> s’organiser
-> être autonome
-> respecter des consignes
-> décider
-> écouter
Et ce qui est sans doute le plus important aujourd’hui, quel que soit le contexte,
Néanmoins, particulièrement en France, les recruteurs doivent se faire violence sur l’appréciation des Soft Skills. Un conférencier écouté récemment relatait que le mot ‘soft’ faisait perdre totalement la crédibilité et la valeur à ces compétences fondamentales.
Ne nous laissons pas berner. C’est bien dans le savoir-être que tout se joue et particulièrement dans la capacité qui suit.
-> Savoir s’adapter
Pour valider ce savoir-être, la chose n’est pas simple et c’est l’alchimie entre le candidat et l’entreprise qui va déterminer le succès de cette aventure humaine qu’est le recrutement.
Fini le savoir-faire pour le candidat 2.0 ?
Internet et plus récemment l’IA générative (intelligence artificielle) mettent un bon pied dans la fourmilière du savoir et de la connaissance. Des tests de connaissances, nous sommes lentement en train d’évoluer vers des tests de recherche de connaissances, d’application et de validation de celles-ci. En effet, plus aucun humain ne pourra connaitre autant de données qu’internet, ni les mettre à disposition aussi rapidement que l’IA générative. Par contre, trouvez le candidat qui sait sourcer les informations correctes et pertinentes, puis les utiliser efficacement. Vous aurez déjà le début d’une belle histoire !
Voilà, vous en savez désormais un peu plus sur ce candidat nouvelle génération qui défie nos habitudes et peut nous déstabiliser sans le savoir.
Et pour le séduire, là aussi, il ne faut pas rester sur une conception traditionnelle de l’entreprise. Il faut le séduire, lui donner tous les moyens de comprendre votre ADN et garder les ponts de la communication bien ouverts. Pour en savoir plus, je vous invite à lire l’article sur la marque employeur.
Votre curiosité n’est pas encore satisfaite ? Les autres articles de la rubrique vous aideront peut-être à répondre à certaines de vos questions ? Et sinon, vous savez où me trouver ! C’est ici 😉